Au lendemain de sa finale au tournoi WTA 125 de Parme, en Italie, dimanche, l’étoile montante canadienne Victoria Mboko a atteint le deuxième tour des qualifications de Roland-Garros grâce à une victoire de 6-4 et 6-2 contre l’Autrichienne Sinja Kraus, 159e mondiale.
Lorsqu’on lui a demandé d’évaluer sa performance sur une échelle de A à F, la jeune Torontoise de 18 ans a ri et a dit : « Je me donnerai un B+. J’ai l’impression d’avoir eu un départ assez lent. Je n’ai eu qu’une journée pour m’adapter à tout ce qui se passe ici. Dans les deux premiers jeux, j’étais très nerveuse, c’est ma première participation à un tournoi du Grand Chelem et Sinja est une très bonne joueuse. Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter aux courts et à l’environnement. C’est la raison pour laquelle je me suis donné une bonne note parce que je pense que je me suis bien adaptée et que j’ai retrouvé mon jeu et ma sérénité. Ce n’était pas extraordinaire, mais j’étais juste assez bonne pour gagner le match. »
Au début de 2025, Mboko a remporté cinq tournois ITF. Puis, après avoir obtenu un laissez-passer, elle a atteint le deuxième tour du tournoi de Miami (WTA 1000) avant de s’incliner 7-5, 1-6 et 7-6(3) face à Paula Badosa, 10e mondiale. À Rome il y a deux semaines, elle s’est qualifiée et a atteint le deuxième tour avant de tomber 3-6, 6-2 et 6-1 contre Coco Gauff, 3e mondiale (voir photo ici).

Mboko, qui n’aura 19 ans que le 26 août, est promise à un bel avenir, y compris sur terre battue. « Quand j’étais plus jeune, je me disais toujours que je n’étais pas une joueuse de terre battue, a-t-elle confié. Mais j’ai l’impression que cette saison — les tournois que j’ai disputés, les filles que j’ai affrontées — m’a donné de la confiance en mon jeu sur terre battue. »

Jeudi, au deuxième tour, Mboko affrontera la 161e mondiale, Kathinka Von Deichmann, du Liechtenstein.
Mardi, à coup de revers coupés, Von Deichmann s’est débarrassé de la Canadienne Rebecca Marino en deux manches de 6-1 et 6-0 en à peine 66 minutes.

« Ce n’est assurément pas la façon dont je voulais que la journée se déroule, a mentionné Marino plus tard avec une touche d’humour. Je suis évidemment déçue, mais mon adversaire a joué intelligemment. La façon dont elle a joué est très frustrante, avec tous ces coups coupés et son manque de rythme. »
Le tennis a ses hauts et ses bas, ses bizarreries. Marino, 108e au classement, n’était qu’à cinq places d’accéder au tableau principal de Roland-Garros, et certaines de celles qui l’en empêchaient étaient des joueuses moins bien classées, mais qui pouvaient utiliser un classement protégé (pour blessures) pour entrer directement — et avoir accès à de bonnes bourses, même pour les perdantes du premier tour des tournois du Grand Chelem.
Marino commencera maintenant sa saison sur gazon en participant à des épreuves de catégorie 125 de la WTA à Birmingham (2-8 juin) et à Ilkley (9-15 juin) avant de voir à quel tournoi elle pourra disputer la semaine avant les qualifications de Wimbledon.
Pendant que Marino participait à son quatrième Roland-Garros (depuis 2011), Kayla Cross, de London, en Ontario, faisait ses débuts dans un tournoi du Grand Chelem en affrontant Patricia-Maria Tig.
La première manche a été serrée, mais dans la deuxième, Tig a imposé son jeu avant de signer un gain de 6-4 et 6-2.
Le fait que Cross participait aux Championnats de la NCAA sur surface dure au Texas jeudi dernier n’a assurément pas aidé sa cause.

En début de journée, Liam Draxl a subi un revers de 6-2 et 6-2 aux mains de l’Autrichien Filip Misolic.
Draxl, qui prenait part aux qualifications d’un tournoi du Grand Chelem pour la première fois, est arrivé à Paris avec une douleur à l’épaule, et les choses se sont encore aggravées lorsqu’il s’est levé mardi matin, se sentant malade et sans énergie.
Ce fut un coup dur pour l’ancien athlète de l’université du Kentucky, originaire de Newmarket, en Ontario. Son classement est passé du 302e rang à la fin de l’année 2023 au 148e cette année.
AIMENT-ILS VRAIMENT LES ÉTATS-UNIS ?

Étrange tendance que celle des Français à vouloir « s’angliciser » ou plutôt « s’américaniser » quand ils auraient pu utiliser le mot gourmand.
Pensent-ils vraiment qu’il est approprié d’accentuer l’anglais de cette manière dans la promotion d’un festival — en particulier sous le titre « taste », qui n’est pas français ?