Rebecca Marino moves forward

Photo: Martin Sidorjak

Rebecca Marino connaît une excellente saison 2022. En effet, elle a atteint ses objectifs et a réalisé plusieurs premières. Ses performances au cours de la saison estivale nord-américaine sur surface dure ne font pas exception.  

Elle a commencé par un impressionnant parcours vers les quarts de finale de l’Open Citi, un tournoi de catégorie 250 de la WTA à Washington, D.C. Elle avait d’abord dû se soumettre aux épreuves préliminaires pour obtenir sa place au tableau principal où elle a eu raison de la légendaire Venus Williams au premier tour. Par la suite, la Canadienne de 31 ans a éliminé Andrea Petkovic avant de s’incliner face à Daria Saville.  

Marino est ensuite revenue au Canada pour prendre part à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers de Toronto, et à l’Odlum Brown VanOpen, qui était disputé au Hollyburn Country Club de Vancouver pour la première fois en trois ans, avant de se diriger à Granby, au Québec, où elle a atteint son deuxième quart de finale en un mois dans le cadre des Championnats Banque Nationale.

Une percée au Grand Chelem

Son été s’est terminé en beauté cette semaine. En effet, à New York, elle a pris part au troisième tour d’un tournoi du Grand Chelem pour la première fois depuis 2011.  

Les deux victoires de Marino aux Internationaux des États-Unis, contre Magdalena Frech et Daria Singur, lui permettront de réintégrer le Top 100 de la WTA, à son meilleur classement depuis son retour au jeu en 2017. En juillet, elle avait fait une incursion dans le Top 100 pour la première fois depuis 2012 et maintenant, elle est de retour et devrait se trouver autour du 90e échelon. Ce bond lui permettra d’accéder directement aux tableaux principaux des tournois importants. À New York, elle s’est faufilée au grand tableau malgré un classement de 106e, ce qui lui a évité le stress des qualifications. Accéder au troisième tour signifie également qu’elle a empoché le plus gros chèque de sa carrière, soit une bourse de 188 000 $ US (ou 246 500 $ CAN).

Marino tentera de poursuivre son ascension lorsqu’elle participera aux épreuves de Chennai, en Inde, et de Séoul, en Corée, deux tournois de catégorie 250 de la WTA présentés à compter du 12 septembre.

Un parcours de longue haleine

Marino n’a rien laissé au hasard pendant son retour et n’a pas pris de raccourcis. Elle est une source d’inspiration sur le terrain et à l’extérieur des courts. Le courage et la force dont elle a fait preuve il y a dix ans en parlant ouvertement de ses problèmes de dépression et de symptômes d’épuisement professionnel, à une époque où c’étaient encore des sujets tabous, ont aidé beaucoup de gens.  

« Je suis extrêmement fier d’elle, car cela n’a pas été un parcours facile, elle a dû relever de nombreux défis, mentionnait Sylvain Bruneau, entraîneur national en chef pour le tennis féminin de Tennis Canada. C’est une guerrière calme et paisible, mais elle est une guerrière à sa façon. Et quand ça compte, il ne faut pas gager contre elle. »

Sur le terrain, le travail acharné et la détermination de Marino continuent de faire de ce deuxième chapitre de sa carrière un moment très enrichissant. Et le mieux, c’est qu’on dirait qu’elle ne fait que commencer.  

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