victoria mboko

Photo: Gyles Dias

Au cours de la saison 2022, Victoria Mboko, qui s’entraîne au Centre national de tennis présenté par Rogers (CNT) de Montréal, a remporté quatre titres chez les juniors (trois de double et un de simple), a atteint deux finales de double en tournois juniors du Grand Chelem en plus de participer à la demi-finale du simple des épreuves juniors de Wimbledon et des Internationaux des États-Unis.

De plus, Mboko a disputé ses premiers matchs de la WTA – un duel de qualification à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers et une rencontre au tableau principal des Championnats Banque Nationale de Granby, au Québec. Le haut fait de sa saison est toutefois survenu en juillet lorsque la jeune Torontoise, qui était alors âgée de 15 ans, a conquis son premier titre professionnel au Challenger de Saskatoon, devenant ainsi la quatrième Canadienne à remporter son premier tournoi avant son 16e anniversaire de naissance.

Mboko, qui a maintenant 16 ans, continue de faire de progresser à pas de géant. Elle occupe actuellement le 8e rang mondial du classement junior de l’ITF et le 490e du classement de la WTA. En 2023, elle espère poursuivre sur sa lancée et agrandir sa collection de trophées !

mboko and cross wimbledon
Photo: Martin Sidorjak

Les amateurs de tennis canadiens sont sans doute impatients de voir ce qui attend Mboko l’an prochain, mais ils devront attendre encore quelques semaines avant de début de la nouvelle saison.  

En attendant, voici une liste des éléments qui ont joué un rôle important dans l’évolution de la carrière de Mboko, dans sa vie personnelle et dans celle sur le terrain, qui lui ont donné l’avantage.  

1. Un solide système de soutien

Née à Charlotte, en Caroline du Nord, Mboko a déménagé à Toronto avec sa famille lorsqu’elle avait deux mois, car ses frères et sa sœur voulaient améliorer leur tennis. Elle était loin de se douter qu’elle était également sur le point d’amorcer son propre parcours au tennis – un parcours impressionnant qui n’aurait pas été possible sans le soutien qu’elle reçoit de sa famille sur le court et en dehors.  

« Je dirais que ma plus grande source d’inspiration est ma famille, car je sais qu’elle est toujours là pour moi et qu’elle veut le meilleur pour moi et pour mes réalisations, explique-t-elle. À 12 ans, lorsque j’ai remporté la finale de l’Orange Bowl, un des plus importants tournois U12 du monde, je me souviens encore à quel point mes parents étaient fiers de moi. À ce moment, j’ai ressenti que je pouvais en faire encore plus et cela m’a vraiment motivée à travailler encore plus fort pour devenir meilleure. »

2. L’inspiration canadienne

Les jeunes joueurs du pays commencent déjà à prendre Mboko comme modèle. Cependant, qui l’a inspirée, elle, quand elle était plus jeune ?

« Il y a beaucoup de sources d’inspiration à la maison, comme Félix Auger-Aliassime, Leylah Annie Fernandez et Denis Shapovalov, tous de jeunes Canadiens qui font leur marque sur la scène mondiale, mentionne Mboko. J’admire aussi beaucoup Bianca Andreescu, qui a entre autres remporté les Internationaux des États-Unis. Savoir que, comme moi, elle s’est entraînée à Toronto et au Centre national de tennis, c’est très inspirant et cela me permet de croire que moi aussi, je peux réussir. »

victoria mboko granby
Photo: Sarah-Jade Champagne

3. Expérience sur le terrain

En tant que membre du CNT, Mboko a eu la chance de voyager et de participer à des tournois aux quatre coins de la planète, ce qui lui a procuré de formidables nouvelles occasions et lui a permis d’acquérir une précieuse expérience. Cet été, elle a d’ailleurs reçu un laissez-passer pour prendre part à l’Omnium Banque Nationale et les Championnats Banque Nationale de Granby – ce que peu de jeunes joueurs de 16 ans ont la chance de faire.  

« Vivre de nouvelles expériences est essentiel, confie-t-elle. J’aime avoir l’occasion de côtoyer des joueuses professionnelles et celles qui évoluent dans les ligues majeures. »

Grâce à ces occasions, la Canadienne admet qu’elle est devenue une joueuse plus mature. Cela lui a été d’une aide précieuse cette saison et, espérons-le, continuera de l’aider dans les années à venir.  

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