Au début de sa carrière professionnelle, Denis Shapovalov a connu beaucoup de succès sur les courts au Canada.
À l’adolescence, Shapovalov s’est illustré à l’Open Banque Nationale. Le Canadien a ensuite commencé à se distinguer dans les grands tournois, grimpant rapidement dans le classement pour se hisser dans le Top 10. Aujourd’hui, à 26 ans, il compte plusieurs titres de l’ATP à son palmarès.
2015
Chez les juniors, Shapovalov, de Richmond Hill, en Ontario, a marqué l’histoire du tennis canadien en 2015. Un mois après avoir remporté le titre du double des Internationaux juniors des États-Unis avec son compatriote Félix Auger-Aliassime, il a participé à la toute première victoire du Canada à la Coupe Davis junior.
2016
À Wimbledon en 2016, le Canadien a conclu sa carrière junior en remportant le titre du simple au All-England Club, devenant ainsi le troisième Canadien à soulever un trophée de simple dans une épreuve junior du Grand Chelem.
Le joueur de 17 ans a ensuite eu l’occasion de se démarquer sur le circuit de l’ATP en juillet. Après avoir fait ses débuts dans le tableau principal d’un tournoi de l’ATP à Washington grâce à un laissez-passer, Shapovalov a eu la même chance à l’Omnium Banque Nationale à Toronto, à quelques minutes de chez lui.
Il y a remporté sa première victoire sur le circuit principal en prenant la mesure du 19e mondial Nick Kyrgios lors de son premier duel sur le Court central.
2017
L’année suivante, Shapovalov a encore fait des vagues à l’OBN — cette fois à Montréal — en éliminant deux grands noms du sport. En effet, il a indiqué la sortie au 3e mondial Juan Martin del Potro au deuxième tour, avant de combler un déficit d’une manche pour venir à bout de Rafael Nadal, alors deuxième meilleur joueur du circuit.
Le parcours de Shapovalov s’est finalement arrêté en demi-finale, mais il est devenu le plus jeune joueur à atteindre le carré d’as d’un Masters 1000 lors de sa sixième participation seulement à un tableau principal de l’ATP.
Le Canadien a continué d’impressionner au sud de la frontière. Après s’être qualifié pour les Internationaux des États-Unis, Shapovalov a battu Daniil Medvedev et Jo-Wilfried Tsonga (8e) en route vers le quatrième tour.
Ces deux percées ont permis à Shapovalov de faire son entrée dans le Top 50 avant la fin de l’année.
2018
Le Canadien a poursuivi son ascension en 2018. À Madrid, Shapovalov a atteint son deuxième carré d’as dans un Masters 1000, éliminant au passage deux rivaux du Top 25, dont le Canadien Milos Raonic.
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Son résultat dans la capitale espagnole lui a permis d’entrer dans le Top 30, puis d’atteindre le meilleur classement de sa carrière à l’époque, soit le 23e échelon.
2019
En 2019, une autre demi-finale dans un Masters 1000, cette fois à Miami, a propulsé Shapovalov dans le Top 20, mais le joueur de Richmond Hill était toujours à la recherche de sa première finale de l’ATP. Une fois la saison sur surface dure en salle commencée, les titres se sont multipliés.
Shapovalov a pris part à sa première finale à Stockholm, où il n’a perdu aucune manche avant de remporter son premier titre.
Puis, au Masters de Paris, le Canadien a battu Fabio Fognini, Alexander Zverev et Gaël Monfils, tous des adversaires du Top 15, pour atteindre les demi-finales. Le Canadien a accédé à sa première finale d’un Masters 1000 après un forfait, mais il n’a pas réussi à vaincre le numéro un mondial Novak Djokovic. Ces performances lui ont ouvert la porte du Top 15.
Quelques semaines plus tard, Shapovalov et Vasek Pospisil ont mené le Canada à une première finale historique à la Coupe Davis, lors de laquelle les Canadiens se sont inclinés face à l’Espagne et Nadal.
2020
Les bons résultats de Shapovalov dans les tournois Masters 1000 ont commencé à se manifester dans les épreuves du Grand Chelem. À Flushing Meadows, le Canadien s’est qualifié pour la deuxième semaine d’un tournoi majeur pour la deuxième fois après avoir battu l’Américain Taylor Fritz, 19e tête de série.
Shapovalov a ensuite remporté la septième victoire de sa carrière contre un joueur du Top 10, David Goffin, pour accéder à son premier quart de finale d’un tournoi majeur.
Peu après, le gaucher est devenu un membre du Top 10 grâce à une autre demi-finale au Masters 1000 de Rome. Grâce à cela, Shapovalov s’est hissé au 10e rang mondial, son sommet personnel.
2021
C’est à Wimbledon en 2021 que Shapovalov a mieux fait qu’aux Internationaux des États-Unis. Pour la première fois de sa carrière, le Canadien a pris part au carré d’as d’un tournoi majeur, éliminant sur son chemin Andy Murray, double vainqueur de Wimbledon, Roberto Bautista Agut, 10e mondial, et Karen Khachanov, 25e tête de série.
Shapovalov s’est incliné face au futur vainqueur et numéro un mondial Djokovic, mais cette performance lui a permis de réintégrer le Top 10.
2022
Après avoir mené son pays à sa toute première finale de la Coupe Davis trois ans plus tôt, Shapovalov a de nouveau marqué l’histoire du tennis canadien en 2022.
Le joueur de Richmond Hill, aux côtés de ses compatriotes Pospisil et Auger-Aliassime, a atteint la finale de la Coupe Davis pour la deuxième fois. Le Canada était alors opposé à l’Australie. Shapovalov a eu raison de Thanasi Kokkinakis en deux manches, puis Auger-Aliassime a scellé la victoire pour donner au Canada son premier triomphe dans cette prestigieuse compétition internationale.
2024-2025
En 2024, Shapovalov a remporté la 200e victoire de sa carrière sur le circuit de l’ATP, mais il n’avait pas récolté de titre depuis cinq ans. À seulement un mois de la fin de la saison, le Canadien s’est qualifié pour le tableau principal à Belgrade.
Le Canadien a produit du jeu solide pour atteindre la finale contre le Serbe Hamad Medjedovic avant d’être couronné champion.
La machine était donc relancée. En février 2025, Shapovalov a pris la mesure de trois rivaux du Top 10 — Fritz, Tommy Paul et Casper Ruud — pour remporter le plus important titre de sa carrière à Dallas (ATP 500).
Cinq mois plus tard, il n’a concédé que 18 jeux en quatre matchs à Los Cabos avant de repartir avec le trophée.
Shapovalov a doublé son nombre de titres en 2025 et, maintenant qu’il a recommencé à goûter à la victoire, son palmarès ne manquera pas de s’étoffer.
Photo Vedette : Peter Power
