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INDIAN WELLS

Chose certaine, on ne pourra jamais accuser Félix Auger-Aliassime de ne pas avoir tout donné lundi soir dans un formidable match au troisième tour de l’Open BNP Paribas d’Indian Wells.

Le jeune homme a surmonté des déficits de 1-5 au troisième acte et de 1-3 au jeu décisif de la manche ultime avant de s’incliner courageusement 6-7(2), 6-4 et 7-6(5) devant Yoshihito Nishioka dans un spectacle qui a gardé les amateurs en haleine durant 2 h 55.

Dans un entretien à propos du Challenger Banque Nationale de Drummondville, Martin Laurendeau avait recommandé la prudence.

« Voilà un p’tit vite (5’7 ») dangereux qui court toutes les balles », avait expliqué Martin au sujet du rival de Félix.

En effet, le Japonais de 23 ans, classé 74e, comparativement à 58e pour Félix, était partout sur le terrain.

Félix a eu ses chances. Il a réussi un bris hâtif en deuxième manche, mais a laissé son adversaire revenir dans le jeu. Il a aussi détenu une avance de 5-3 au jeu décisif avant de concéder les quatre points suivants et la victoire.

Les 66 fautes directes (huit doubles fautes) n’ont certes pas aidé, mais à 18 ans, il apprend encore le métier même s’il a déjà démontré son immense potentiel.      

MILOS SE FAIT PEUR, MAIS S’EN TIRE

Photo : Mauricio Paiz

Faut-il toujours se fier aux classements ? Pas toujours. Milos Raonic s’est donné des frayeurs et a dû combler des déficits très inquiétants de 0-3 et 1-4 à la manche finale avant de disposer du très lointain 217e Marcos Giron par 4-6, 6-4 et 6-4 pour accéder au quatrième tour.

Dans l’heure suivante, l’Allemand Alexander Zverez, s’inclinait dans une complète déroute de 6-3 et 6-1 face à son compatriote Jan-Lennard Struff, 55e mondial.

Bien qu’auteur de 22 aces, Milos n’a pas toujours été régulier au service étant victime de deux bris qui allaient causer sa perte jusqu’à ce qu’il trouve la cible pour enlever les cinq jeux suivants et le match.

Ouf !

« Je me disais que comme il (Giron) ne s’était pas trouvé souvent dans une situation semblable, je devais le faire jouer davantage », a-t-il mentionné pour expliquer le renversement réussi.

C’est la sixième fois que Milos atteint le quatrième tour à Indian Wells. Mercredi, contre Struff, il visera une quatrième participation aux quarts de finale, ce qui devrait être moins compliqué que s’il devait affronter Zverev… si la logique tient.

RETOUR DE BIANCA ET DE SHAPO EN APRÈS-MIDI MARDI

Mardi, il faudra surveiller Bianca Andreescu, 60e, contre la 18e tête de série Wang Qiang pour une place en quart de finale. Bianca sera la première en action à 14 h.

Denis Shapovalov, 23e tête d’affiche, croisera le fer avec Marin Cilic,11e, qui ne semble pas au sommet de sa forme. Le match sera deuxième après 14 h.

ÉCHOS DE DRUMMOND

Photo : Challenger Banque Nationale de Drummondville

Si le début officiel des matchs du Challenger Banque Nationale était lundi, le lancement des activités a néanmoins eu lieu dimanche.

Le directeur du tournoi, Richard Quirion, de Tennis Canada, a eu la bonne idée d’inviter Martin Laurendeau, qui compte près de trente ans d’expérience comme joueur, entraîneur et capitaine de la Coupe Davis. Il a été 90e mondial en 1988 et 16e de finaliste des Internationaux des États-Unis la même année, ce que Milos Raonic et Denis Shapovalov ont égalé sans encore l’avoir dépassé.

Toujours est-il que Martin, qui a mené Shapo aux grands honneurs à Drummondville en 2017 et au 23e mondial l’an dernier, agissait en tant que conférencier.

« C’était vraiment bien comme échanges avec quelques questions piège », confiait celui qui reste à Drummondville pour encadrer les joueurs canadiens.

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Frank Dancevic, capitaine actuel de l’équipe canadienne qui participera aux finales de la Coupe Dais en novembre prochain, en Espagne, était aussi sur place.

Pourtant finaliste au Centre René-Verrier en 2015, Frank ne joue plus en simple et, à 34 ans, a décidé de se concentrer sur le double. Cette semaine, son partenaire est le Roumain Florin Mergea, qui a déjà occupé le 7e rang mondial et qui compte sept titres de double de l’ATP.

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Même si l’Américain Denis Kudla a finalement décidé de ne pas défendre son titre, le favori de Drummondville arrive aussi d’Indian Wells. En effet, Ricardas Berankis, un Lithuanien classé 95e, a gagné ses matchs de qualification en Californie avant de s’incliner en trois manches au premier tour du tableau principal.

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Parmi les participants au Pro-am de dimanche, il y avait Alexandre Cusson, à la fois maire de Drummondville et président de l’Union des municipalités du Québec, qui avait ressorti sa raquette.

DES NOUVELLES DE FRANÇOISE

On apprend le forfait de Françoise Abanda avant son match de qualification du tournoi mexicain de Guadalajara. Espérons que le problème soit passager.

 

*Photo en vedette : Mauricio Paiz

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