Gabriel Diallo holds his Montreal ITF trophy.

Photo : Tennis Canada

Qui a parlé de la pression de jouer à domicile ?

Sûrement pas Gabriel Diallo qui ne perd pas au Québec quand il participe aux rendez-vous internationaux.

Après le Challenger Banque Nationale de Granby l’été dernier, c’est le titre du deuxième tournoi M25 au Stade IGA qu’il vient d’ajouter à son palmarès. 

« Du gros tennis », mentionne l’entraîneur Martin Laurendeau au sujet de son joueur devenu professionnel en janvier à 21 ans.

Après s’être donné une bonne frousse au premier tour pour l’emporter au jeu décisif de la troisième manche, le Montréalais, 212e à l’ATP, a balayé tous ses autres adversaires en deux manches incluant les têtes de série trois et deux pour très bien terminer le travail. 

Le tennis est physique comme jamais.

« C’est vite et ça cogne en vrai. On aurait cru que c’était Andy Roddick que Gabriel affrontait en finale tellement c’était… pif, paf pouf. Même chose en demie. Que voulez-vous ? Ils étaient au moins dix joueurs à faire six pieds cinq pouces et plus. Un mesurait sept pieds », de raconter Martin dont le protégé fait six pieds sept ou huit selon les sites. 

L’Europe avant la Corée

Lorsque Martin Laurendeau déclare que ça va vite, c’est le cas dans la vie comme sur les terrains.

Prenons dimanche. Sur le terrain à 11 h pour la finale, les deux mains dans les valises à 14 h, c’était l’aéroport direction Europe à 16 h.

« Nous avons deux 100 000 $ en Suisse (Bienne) et en France (Lille) cette semaine et la prochaine. Nous reviendrons après pour deux tournois du circuit Challenger en Floride avant de partir pour la Corée, ce qui nous mènera directement à Roland-Garros », explique notre globe-trotter au sujet du calendrier hyper chargé de son protégé. 

« Il faut jouer le plus possible. Il faut en profiter, Gabriel n’ayant pas de points à défendre d’ici août », insiste Martin, un mentor de grande valeur grâce à l’expérience développée pour former Denis Shapovalov en plus de sa carrière personnelle à l’ATP et en Coupe Davis.

Enfin, de quoi Martin Laurendeau est-il le plus fier chez Gabriel Diallo ?

« Gabriel travaille très, très bien. Il prend le temps d’analyser. Il décortique tous ses matchs. Il me revient après avoir observé ceci et cela pour toujours comprendre et réussir la prochaine fois », affirme-t-il.

 « Mais ce qu’il fait vraiment de mieux est de toujours continuer de progresser, son jeu unidimensionnel ne cessant de devenir un répertoire de plus en plus élaboré », commente-t-il.

À quand le triplé ou le tour du chapeau potentiel de Gabriel Diallo au Québec ?

Il pourrait très bien s’agir des Championnats Banque Nationale de Granby à l’été.

Sachez que Tennis Canada s’active beaucoup pour ramener ce rendez-vous mixte de la fin-août à ses dates traditionnelles en juillet. L’annonce ne devrait pas tarder.

Sommet personnel égalé pour Félix

Battu par le vainqueur et nouveau numéro un mondial Carlos Alcaraz, Félix Auger-Aliassime a aussi beaucoup gagné à Indian Wells.

Sa progression de quatre rangs à la suite de son quart de finale dans le désert californien lui permet d’égaler une marque personnelle en remontant au 6e rang mondial.

Miami, Québec

Avis à nos « snowbirds » aussi mordus de tennis sous les palmiers : l’Omnium de Miami commence pour douze jours avec Leylah Annie Fernandez et Félix sur les rangs, de même que Bianca Andreescu, Rebecca Marino, Katherine Sebov et Denis Shapovalov.

Pour nous dans la neige, c’est RDS ou RDS2, à vérifier selon les jours. 

La très bonne nouvelle de Martina   

Après avoir tant craint de mourir avant Noël au point d’en paniquer, la très grande Martina Navratilova annonce être en rémission de son double cancer sein-gorge.

Gagnante de 167 titres de la WTA, dont 18 en simple dans les tournois du Grand Chelem, Martina a été la première titulaire à Montréal au stade Jarry en 1980.    

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