Carol Zhao - Billie Jean King cup finals 2021

Photo: Martin Si

S’il y a un mot qui résume bien comment se sent Carol Zhao à l’aube de sa cinquième présence au sein d’Équipe Canada présentée par Sobeys, c’est celui-ci : excitation ! Alors que la Coupe Billie Jean King présente cette année un tout nouveau format au sein duquel les meilleurs pays du monde s’affrontent dans un tournoi de fin d’année, la Canadienne a plus que hâte de se mesurer à la crème de la crème du tennis professionnel féminin.

« C’est vraiment intéressant pour nous en tant que pays de se retrouver ici et j’ai très hâte de commencer à jouer », souligne Zhao. « C’est l’équivalent de la Coupe du monde, mais au tennis. Il y a d’ailleurs d’excellents pays [au tournoi] et c’est très spécial pour le Canada d’avoir la chance d’en faire partie. C’est pour ces moments que nous jouons. On souhaite faire face aux meilleures joueuses de la planète et remporter des finales. »

La Canadienne, classée 330e raquette mondiale, arrive d’ailleurs à Prague avec une énergie renouvelée après avoir été tenue à l’écart du jeu en 2020 à cause de blessures. Cette année, elle a connu une bonne première moitié de saison, atteignant même deux finales de tournois ITF (Salinas et Pochefstroom). Bien qu’une blessure à la cheville survenue en marge de l’Omnium Banque Nationale de Montréal a ralenti sa progression, elle est désormais en parfaite santé et compte profiter pleinement du moment.

Carol Zhao at the National Bank Open in Montreal
Photo: Patrice Lapointe

« L’ambiance à la Coupe, c’est toujours quelque chose de très spécial. Je me souviens particulièrement du moment où j’ai joué en double avec Gaby [Dabrowski] contre la Roumanie en 2018. L’excitation était à son comble et le stade rempli à craquer. C’est le genre de situations que nous souhaitons toujours en tant que joueuse. »

L’Ontarienne se réjouit d’ailleurs du retour des amateurs sur place, après avoir participé à la rencontre éliminatoire contre la Serbie, en avril dernier, dans un amphithéâtre vide en raison de la pandémie.

« Le tennis, ce n’est pas un sport qui est fait pour être joué derrière des portes closes. On souhaite être devant les gens, car c’est excitant de se nourrir de l’énergie de la foule et d’être inspirée par elle. Pour ma part, c’est une des choses qui me motivent. »

Dans tous les cas, même si le Canada aura un rôle de négligé en tant que dernière nation qualifiée pour la grande danse et en raison de l’absence de joueuses telles que Bianca Andreescu et Leylah Annie Fernandez, l’équipe compte bien brouiller les cartes et causer de multiples surprises en sol tchèque. Zhao, de son côté, sera fin prête pour le défi qui l’attend.

« Au sein d’une équipe, j’apporte beaucoup d’énergie positive et je compte bien continuer de le faire tout au long de la semaine. J’adore les compétitions par équipe et j’en ai fait plusieurs à l’université. Il y a quelque chose de particulier à jouer pour quelque chose de plus grand que soi, ce qui n’arrive pas souvent au tennis. C’est un moment spécial et ça me pousse à en donner encore plus. »

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