Heureuse et en santé, Kayla Cross espère poursuivre sur sa lancée en 2025

Après une année 2024 bien remplie, Kayla Cross a de bonnes raisons de se réjouir avant les fêtes.

« Je suis en bonne santé », a déclaré la Canadienne lors d’une interview à Match Point Canada.

« Ces dernières années, j’ai toujours été un peu ennuyée par des blessures ou de la maladie. Maintenant que je me sens bien, j’ai le vent en poupe ».

« Le vent en poupe », c’est le moins que l’on puisse dire. La jeune joueuse de 19 ans, originaire de London, en Ontario, a atteint de nouveaux sommets, tant en simple qu’en double. En simple, elle a été finaliste des Championnats Banque Nationale de Granby en juillet. Un mois plus tard, elle a remporté son premier titre professionnel en simple au Challenger W35 de Saskatoon en battant sa compatriote Mia Kupres en finale.

Cross a gagné du terrain à l’automne en participant à la finale du Challenger Tevlin, à Toronto, et n’a pas cessé de gravir les échelons. Grâce à ses 52 victoires en simple cette année, un titre et deux finales, elle a amélioré son sort de 378 places pour occuper le meilleur classement de sa carrière, soit le 266^e rang.

En double, la Canadienne a obtenu beaucoup de succès avec de nombreuses partenaires. Elle a remporté des titres consécutifs sur terre battue avec Ariana Arseneault à Punta Cana, en septembre, s’est emparée des trophées des Challengers Banque Nationale d’Edmonton (W35) et de Calgary (W75) avec Maribella Zamarippa en octobre, et a récemment remporté un autre tournoi ITF à Miami avec l’Américaine Anna Rogers.

Photo: *Challenger Banque Nationale de Calgary*

Selon elle, sa capacité d’adaptation est la raison pour laquelle elle réussit à gagner avec plusieurs joueuses.

« Je suis assez ouverte lorsqu’il s’agit de jouer en double. J’essaie de voir ce qu’elles veulent faire, quelles stratégies elles aiment, et je pense que c’est la raison pour laquelle j’ai eu autant de succès avec différentes partenaires ».

Après avoir conquis six couronnes de double cette année, Cross occupe le 180^e rang de cette discipline. Si l’amélioration considérable de son classement en simple et en double a porté ses fruits, elle n’a jamais été au centre de ses préoccupations en 2024.

« Cette année, j’ai surtout cherché à être en bonne santé et à faire les choses par moi-même. Je ne m’étais pas fixé d’objectifs importants en matière de classement. De toute évidence, cela a plutôt bien fonctionné », a déclaré la Canadienne en riant.

Au-delà de ses succès sur le court, Cross a savouré les amitiés et les expériences qu’elle a acquises sur le circuit. En voyageant d’un tournoi à l’autre, elle a donné la priorité à l’établissement de liens avec les visages familiers qu’elle a rencontrés en chemin.

« Tu vas souper avec des gens. Il était très important pour moi de me faire des amis et de nouer des liens sur le circuit, alors je continue à en profiter. C’est formidable, je me suis fait beaucoup d’amis cette année. »

Maintenant que son problème de genou, qui a affecté sa saison 2023, est réglé, Cross a un objectif de performance plus précis pour la prochaine année.

« Mon objectif est de participer au tableau des qualifications de Roland-Garros. »

Au début de la saison, elle disputera des tournois ITF aux États-Unis dans l’espoir de grimper encore plus au classement.

La jeune Canadienne saisit chaque occasion de jouer, de voyager et de nouer des liens. Interrogée sur la joueuse qu’elle aimerait le plus affronter, Cross n’a pas reculé devant la possibilité de rencontrer la numéro 1 mondiale.

« Peut-être (Aryna) Sabalenka. Quelqu’un qui a beaucoup de puissance, je veux voir si je peux m’accrocher à elle », a répondu Cross en riant.

Et pour ce qui est de la partenaire de rêve en double, pourquoi pas une compatriote, championne des Internationaux des États-Unis et médaillée olympique ?

« Évidemment, Gaby Dabrowski. En tant que Canadienne, ce serait vraiment spécial de jouer avec elle. »

Grâce à sa santé retrouvée et à une bonne confiance en elle, Kyla Cross peut assurément vivre une autre superbe année en 2025.

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