Une série de cinq portraits de femmes qui ont redéfini notre sport.

Leur influence s’est exercée bien au-delà du court central. Elles ont permis à des générations d’athlètes féminines de définir leur propre voix et de combattre les stéréotypes liés au genre. 

Une réalisation de : Caitlin Thompson, éditrice de Racquet, un magazine primé et une entreprise médiatique

Les conversations sur le tennis féminin commencent toujours par la pionnière de la classe ouvrière de Long Beach, en Californie, Billie Jean King. Bien sûr, de formidables championnes l’ont précédée — Helen Wills Moody qui a remporté plus de titres de tournois du Grand Chelem, Maureen Connoly Brinker, qui a décroché un Grand Chelem de carrière au début des années 1950 et Althea Gibson, qui a brisé la barrière des couleurs dans la même décennie en remportant Wimbledon —, mais BJK, comme on l’appelle, a été celle qui a placé le tennis féminin à l’avant-scène. Au début des années 1970, les joueuses de tennis professionnelles étaient fatiguées de demander aux dirigeants masculins du tennis des bourses égales, un meilleur traitement et une meilleure promotion ; alors King, avec huit autres pionnières et la sommité de l’édition Gladys Heldman, a créé le circuit Virginia Slims. Ce groupe, connu sous le nom d’Original 9, est devenu, au fil des ans, la Women’s Tennis Association (WTA). 

Toujours guidée par la volonté de faire du monde étouffant du tennis un havre d’égalité et d’inclusion, King a passé les années 1970 à émerveiller le monde du tennis, en particulier grâce à sa victoire sur le joueur professionnel masculin (autoproclamé le « phallocrate »), Bobby Riggs, dans un trois de cinq disputé à l’Astrodôme de Houston et qu’on a appelé la Bataille des sexes. Elle a créé une ligue pour hommes et femmes, la World Team Tennis (WTT) qui a influencé les compétitions internationales, comme les Olympiques et la Coupe Hopman, ouvertes à tous, en plus de témoigner devant le Congrès américain pour faire adopter la loi IX qui garantit aux femmes l’accès au sport dans toutes les écoles. Cette loi a transformé la société pour des générations de femmes, à l’intérieur et à l’extérieur des institutions universitaires. Elle est la preuve qu’une athlète activiste peut changer le monde.

La série sur les pionnières du tennis est le plus récent volet du programme d’équité entre les genres.

Tennis Canada et la Banque Nationale se sont associés pour amorcer des changements significatifs afin de promouvoir l’égalité des genres au tennis. 

L’objectif du programme est de créer de nouvelles possibilités pour les femmes et des filles afin de les encourager à continuer à jouer, à inciter un plus grand nombre d’entre elles à s’initier à ce sport, à devenir des participantes pour la vie ou des entraîneurs, à récolter les bienfaits d’un mode de vie sain et à assurer leur croissance personnelle grâce au sport. 

Pour obtenir plus de renseignements, nous vous invitons à visiter le https://www.tenniscanada.com/fr/filles/

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