Alexis Galarneau reacts to a shot on day one of the Davis Cup tie between Canada and Hungary.

Photo : Pascal Ratthe

Le moins qu’on puisse dire, c’est que samedi n’était pas la journée rêvée par Équipe Canada présentée par IGA dans la rencontre du 1er tour des qualifications de la Coupe Davis contre la Hongrie. 

Afin de se qualifier pour le deuxième tour, le Canada aura besoin d’une performance parfaite dimanche, puisqu’il a perdu les deux matchs de simple en trois manches lors de la première journée de la rencontre de deux jours. La Hongrie n’a besoin de gagner qu’un seul des trois matchs, ce qui signifie qu’il n’y a pas de marge d’erreur pour les hôtes. 

Cela dit, le Canada devrait avoir des raisons de croire qu’il peut renverser la situation. Les deux matchs de samedi ont été serrés, les Hongrois ayant besoin de trois manches dans les deux cas. Un point ou deux dans l’autre sens et Équipe Canada aurait pu prendre les devants 2-0. 

« Je pense qu’il a gagné quelque chose comme six points de plus. C’est le tennis parfois », a concédé Alexis Galarneau après sa défaite contre Fabian Marozsan.  

« J’ai super bien commencé le match et j’ai eu quelques occasions au début de la deuxième manche. Mais à la Coupe Davis, tout peut changer rapidement avec les renversements de momentum », a déclaré Gabriel Diallo lors de sa conférence de presse d’après-match. 

« C’était une journée difficile pour nous, c’est sûr, a déclaré le capitaine Frank Dancevic. Lors du premier match, Alexis a été excellent. Dans les deux matchs, je pense que la qualité n’était pas mauvaise. Avec Gab, [Marton] Fucsovics a très bien joué, il n’a pas donné beaucoup d’occasions. C’était un match où quelques points ont tout changé. C’était un match qui aurait facilement pu aller à 7-6 dans le troisième ; c’était vraiment un match avec de très petites marges. Ce n’était tout simplement pas chanceux pour nous aujourd’hui. 

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À plusieurs reprises au cours de la conférence de presse d’après-match, Dancevic a reconnu la qualité du jeu des deux Hongrois, concédant à quelques reprises que les Canadiens n’auraient pas pu faire grand-chose pour changer le résultat. Il a spécifiquement souligné des cas où les Hongrois ont sauvé des balles de bris grâce à de gros services. 

« Rien à dire. Si le gars fait ça, il n’y a rien que vous puissiez faire », a analysé le capitaine. 

Le Canada n’est pas revenu de l’arrière après avoir été mené 0-2 dans un match de la Coupe Davis depuis plus d’une décennie. La dernière fois qu’il a réussi cet exploit, c’était en juillet 2011 lorsque Daniel Nestor, Vasek Pospisil et Philip Bester ont battu l’Équateur 3-2 au deuxième tour du groupe I de la zone Amériques. C’était aussi la dernière fois que le Canada a joué dans la zone des Amériques. 

Cependant, il y a eu un précédent pour un tel retour ce week-end même à la Coupe Davis. Le Danemark est revenu de 0-2 pour battre la Serbie au premier tour des qualifications. 

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Dancevic croit que son équipe est capable de faire la même chose. 

« Nous tirons de l’arrière 2-0, mais je crois en cette équipe, que nous pouvons revenir demain et gagner le double et, avec les gars que nous avons, nous pouvons réussir. Même si nous tirons de l’arrière 2-0, nous pouvons revenir », a déclaré Dancevic.  

« Il n’y a pas de boutons de panique qui se déclenchent en ce moment. C’est ce que c’est. Nous tirons de l’arrière 2-0, mais cela fait partie du professionnalisme, cela fait partie du sport. Vous êtes toujours à la recherche de solutions pour revenir. Nous n’avons pas fini. Nous n’avons pas perdu. Nous nous sommes toujours battus jusqu’à la fin dans le passé. Ce n’est pas une tâche facile, mais j’ai beaucoup de confiance en cette équipe pour que nous puissions le faire. Nous allons donc y aller demain et essayer d’obtenir ce succès pour nous. » 

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Liam Draxl et Vasek Pospisil sont actuellement les premiers en liste pour tenter de garder le Canada en vie en double. S’ils réussissent, ce serait Diallo contre Marozsan. Si Diallo parvient à égaliser, ce serait Galarneau et Fucsovics qui s’affronteraient pour une deuxième semaine de suite. Le Canadien a remporté en deux manches leur affrontement la semaine dernière lors d’un tournoi Challenger de l’ATP au Portugal. 

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il ressentait à l’idée de jouer le match décisif, Galarneau a répondu : « Si c’est à moi de jouer le dernier match, je serai prêt. J’aime les occasions, cette pression. C’est excitant. » 

Le jeu commence dimanche à 11 h. 

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