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||Photo gracieuseté de Marie Auger.

La fête des Mères est l’occasion de montrer à notre mère à quel point nous l’aimons et sommes reconnaissants pour tout ce qu’elle fait pour nous. Les mères ne sont pas toutes faites sur le même moule, mais elles ont toutes un but en commun : aider leurs enfants à s’épanouir et à devenir de bonnes personnes.

C’est exactement ce que Marie Auger a fait avec ses enfants, dont un que les amateurs de tennis canadien apprennent à connaître. En fait, Marie est la mère de l’étoile montante Félix Auger-Aliassime. Et bien que son fils soit de plus en plus reconnu pour ses talents sur le terrain, c’est de son comportement et de ses valeurs à l’extérieur du court dont elle est la plus fière.

Photo gracieuseté de Marie Auger.

« En tant que mère, je souhaite évidemment que mon fils excelle au tennis, mais je me concentre souvent sur son attitude quand il est sur le terrain. Depuis son enfance, il dégage une certaine aura lorsqu’il entre sur le court. Il est passionné et motivé, mais il montre aussi son côté sensible. Il n’est pas seulement un bon joueur, il est une bonne personne. »

Comme son fils se trouve souvent sous les feux de la rampe, elle sait qu’il donne le bon exemple aux jeunes qui le regardent. Au cours des dernières années, Félix est devenu l’un des visages du tennis canadien et il continue de fracasser des records. De toutes les réalisations de la jeune carrière de son fils, il y a un souvenir en particulier qui sort du lot.

« Je me souviens que lorsque Félix était plus jeune, il venait de gagner un tournoi junior important et il était très fier de lui et de son jeu. Après le match, il a remarqué que son adversaire était en larmes à cause de la défaite. Sans hésiter, Félix est allé chercher des mouchoirs qu’il gardait dans son sac et les a apportés à l’autre joueur. Même s’il avait remporté le titre et joué de l’excellent tennis, ceci a été mon moment préféré du tournoi. »

Photo gracieuseté de Marie Auger.

Malgré ses 18 ans, Félix a déjà fait preuve de compassion et d’empathie. Alors que son étoile continue de s’élever dans le firmament du tennis international, il reste humble et a les deux pieds sur terre, ce qui s’inscrit dans les valeurs qui lui ont été transmises dans son enfance. Bien que sa mère n’ait pas d’antécédents en tennis, elle a manifestement contribué à lui inculquer l’importance des valeurs familiales.

« Le père de Félix était très investi dans le développement de son tennis et j’ai essayé de créer un équilibre à la maison. La communication avec mes enfants est bonne et ils savent qu’ils peuvent se confier à moi. Être parent d’un joueur de tennis professionnel n’est pas toujours facile, mais j’ai évolué dans ce rôle. Quand Félix dispute un tournoi, il est au travail. Je reste positive et je m’assure qu’il se sente soutenu, mais il est responsable de tout ce qui a trait au tennis. »

Félix étant sur la route la majeure partie de l’année, Marie n’a pas l’occasion de voir son fils très souvent. Chaque moment passé avec lui est donc très précieux. Elle a parfois la chance de voyager avec lui pour des tournois, comme il y a quelques semaines lorsqu’elle est allée le rejoindre à Indian Wells. Louer une maison et s’installer en famille est devenu une sorte de tradition, ce qui, selon elle, crée un environnement positif.

Elle ne sera malheureusement pas avec Félix pour la fête des Mères, car il participe aux tournois de Madrid et de Rome, de l’autre côté de l’océan.

« Mes enfants n’ont pas besoin d’une journée précise pour me témoigner leur amour, ils me le montrent tous les jours. De tous les emplois que j’ai occupés dans ma vie, celui de mère est ma plus grande réussite. »

Félix reviendra à la maison plus tard cette année pour prendre part à la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale à Montréal pour la première fois de sa carrière. Il disputera son premier match le mardi 6 août, en après-midi. Il va sans dire que d’évoluer devant sa famille, ses amis et les merveilleux amateurs de Montréal sera un moment très spécial pour lui.

 

*Photo en vedette gracieuseté de Marie Auger.

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