Le Canada espère que son expérience au Mexique sera un avantage pour les rencontres de barrage de la Coupe Billie Jean King

Écrit par Pete Borkowski

14 novembre 2025

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Il y a de nombreux signes positifs pour Équipe Canada à l’approche des rencontres de barrage de la Coupe Billie Jean King.

Ses joueuses sont en bonne forme, elles connaissent bien les lieux et, sur le papier, elles forment l’équipe la plus forte. Mais cela ne signifie pas pour autant que les Canadiennes s’attendent à avoir la tâche facile à Monterrey, au Mexique.

« Nous prenons chaque match très au sérieux. Nous ne tenons rien pour acquis, a expliqué la capitaine Marie-Ève Pelletier. Tout comme tout le monde l’a fait par le passé pour réussir, nous nous préparons un match à la fois, et c’est l’approche que nous adopterons à nouveau ce week-end. »  

Le Canada affrontera le Mexique, pays hôte, et le Danemark dans le groupe A. Les gagnantes du groupe obtiendront leur place pour les épreuves de qualification de 2026. Les deux autres équipes devront évoluer dans le Groupe 1 de leur zone respective.   

Dans ce genre de compétitions, chaque petit détail peut faire la différence. La connaissance des adversaires et des conditions en est un exemple. Il existe quelques cas de ce genre pour les Canadiennes.  

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L’exemple le plus évident est celui de Gabriela Dabrowski, qui pourrait se retrouver dimanche dans un match décisif contre son ancienne partenaire de double Giuliana Olmos. La Canadienne et la Mexicaine ont joué ensemble en 2022 et en 2023, remportant deux titres, dont la couronne du tournoi de Madrid (WTA 1000) en plus de se qualifier pour les Finales de la WTA en 2022.  

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle ressentait à l’idée d’affronter son ancienne partenaire, Dabrowski a répondu : « Je lui souhaite évidemment bonne chance et beaucoup de succès dans sa carrière, mais en même temps, j’essaie de ne pas prêter attention à qui se trouve de l’autre côté du filet. J’essaie vraiment de me concentrer sur le jeu. Donc, avec un peu de chance, si ce match a lieu, ce sera juste une autre adversaire à essayer de comprendre. »

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Personne dans l’équipe canadienne ne connaît sans doute mieux une adversaire de ce week-end que Marina Stakusic, qui s’est inclinée dimanche dernier face à la numéro un mexicaine Renata Zarazua en finale du tournoi d’Austin, au Texas.  

« Bien sûr, je veux prendre ma revanche après avoir perdu contre elle en finale, a confié Stakusic en riant. Cela a été un match difficile, mais je pense que nous pouvons prendre notre revanche cette semaine. J’espère que nous pourrons simplement jouer un très bon tennis contre elle. Je sais qu’elle est numéro un au Mexique, donc ça va être difficile, mais je pense que nous en sommes capables. »  

Stakusic n’aura peut-être pas l’occasion de prendre sa revanche elle-même. Si les deux équipes désignent leurs joueuses les mieux classées dimanche, ce sera Victoria Mboko qui tentera de venger sa coéquipière.  

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On a également interrogé Dabrowski sur le fait de jouer à Monterrey. Elle y a remporté le tournoi de catégorie 250 de la WTA en 2015 avec la Polonaise Alicja Rosolska et y est revenue en août dernier avec Erin Routliffe, atteignant les quarts de finale.  

On a également demandé à Dabrowski si son histoire dans cette ville lui donnait un avantage, ce à quoi elle a répondu : « J’espère que c’est un avantage. La dernière fois que j’ai joué, outre le mois d’août de cette année, c’était en 2015. Quand je suis revenue en août, c’était comme si je fêtais mes dix ans ici, et c’était vraiment agréable d’être de retour. J’aime les conditions. J’espère vraiment que c’est un avantage et que cela nous aidera. » 

L’ambiance au sein de cette jeune équipe canadienne, qui compte trois joueuses âgées de 20 ans ou moins, est très positive malgré les enjeux importants qui les attendent.  

« Je suis vraiment enthousiaste. Je suis très satisfaite de notre équipe et je me sens très à l’aise avec mes coéquipières, a mentionné Mboko, numéro un du Canada en simple. Je vraiment hâte de commencer le tournoi et j’espère que nous pourrons disputer du bon tennis pour franchir cette étape avec succès. »  

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À 18 ans, elle est la plus jeune membre de l’équipe, mais aussi la mieux classée après sa spectaculaire saison 2025, au cours de laquelle est a grimpé de plus de 300 places au classement de la WTA et a remporté ses deux premiers titres sur le grand circuit, dont celui de l’Omnium Banque Nationale à Montréal. 

Team Canada 2025 BJKC Playoffs ITF

Photo : ITF

« Cette année m’a semblé à la fois très longue et très courte. Je suis vraiment heureuse d’avoir vécu beaucoup de choses pour la première fois, car c’est ma première année sur le circuit de la WTA, et j’ai l’impression d’avoir beaucoup appris au cours de cette année, a expliqué Mboko. Et je continue d’apprendre beaucoup. Je suis donc simplement heureuse de terminer la saison ici et d’être en bonne forme. Je suis vraiment heureuse quand je repense à tout ce qui s’est passé, et j’espère que cela se poursuivra l’an prochain. »  

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« Je suis très fière de l’équipe que nous avons ici, a ajouté Pelletier. Nous avons passé un excellent moment - formidable énergie et beaucoup d’enthousiasme. Je pense que nous sommes toutes prêtes pour ce week-end. »

Le Canada disputera sa première rencontre samedi contre le Danemark avant de croiser le fer avec le Mexique dimanche.  

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Photo vedette : Florence Gauthier