La magie s’éteint à Malaga pour le Canada à la Coupe Billie Jean King

Dimanche à Malaga a été l’un de ces jours où les choses ne voulaient tout simplement pas tourner en faveur du Canada à la Coupe Billie Jean King. 

La défense du titre a pris fin contre la Grande-Bretagne en quart de finale à la suite des défaites de Leylah Annie Fernandez et de Rebecca Marino en simple.  

Les deux matchs se sont déroulés sensiblement de la même façon. Les Canadiennes ont connu une première manche désastreuse, elles se sont ressaisies à la deuxième, mais n’ont pas été en mesure de compléter leur remontée, car les Britanniques, qui avaient également l’avantage du nombre de partisans dans les estrades (même si les supporteurs canadiens ont applaudi à tout rompre du début à la fin), ce qui donnait l’impression d’un match à domicile, étaient tout simplement trop solides et ont commis très peu d’erreurs. 

Ce n’était peut-être pas écrit dans le ciel pour les Canadiennes, car presque chaque balle qui a frappé le haut du filet est allée en faveur des Britanniques.  

Bref, ce n’était pas le jour du Canada.  

« Je pense qu’elles [les joueuses britanniques] ont fait exactement ce qu’il fallait faire, et, malheureusement, cela n’a pas été mon cas. C’est comme ça que ça s’est passé », a analysé Fernandez dans sa conférence d’après-match.  

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La numéro un canadienne a perdu contre Katie Boulter, ce qui donnait la victoire aux Britanniques et était la première défaite du Canada en deux ans à la Coupe Billie Jean King. 

« J’essaie toujours de me battre du premier au dernier point, a expliqué Fernandez. Je n’essaie jamais d’abandonner. J’ai réussi à m’accrocher à elle au début du match, mais, dans quelques moments importants, Katie [Boulter] a produit des coups gagnants ou a provoqué des erreurs dans mon jeu. Cela a été un peu la même chose au début de la deuxième manche. Vers la fin du match, j’ai commencé à mettre plus de balles en jeu, mais c’était un peu trop tard pour nous. » 

Gabriela Dabrowski, qui a reçu le Billie Jean King Cup Commitment Award avant la rencontre, n’a même pas eu l’occasion de prolonger sa séquence victorieuse de sept matchs, car le double a été annulé lorsque la victoire a été acquise après les duels de simple. 

L’un des principaux défis pour les Canadiennes se trouvait sous leurs pieds. En effet, Équipe Canada n’avait pas eu l’occasion de s’entraîner sur ce terrain avant aujourd’hui, tandis que la Grande-Bretagne avait déjà disputé une rencontre sur cette surface et était plus familière avec les conditions.  

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Marino a qualifié de « défi » le fait de découvrir le terrain et a souligné qu’il « était indéniablement différent des terrains d’entraînement ». Elle a toutefois insisté sur le fait que cela n’a pas été un facteur dans son résultat. Fernandez a partagé ce point de vue.   

Le fait que le Canada ne se soit pas entraîné sur ce terrain avant dimanche n’était pas une erreur de l’organisation ou une mauvaise planification, mais plutôt la faute de mère Nature.  

Les Canadiennes devaient s’entraîner sur ce terrain plus tôt dans la semaine, mais elles ont dû annuler en raison des fortes pluies et des alertes d’inondation à Malaga. Le mauvais temps a également forcé le report de certaines rencontres, ce qui a limité la disponibilité du terrain pour les entraînements des équipes plus tard dans la semaine. 

Bref, il s’agit simplement de malchance.   

Malgré la défaite, malgré toutes les forces qui ont joué contre elle cette semaine, l’équipe canadienne a réussi à trouver des côtés positifs à leur expérience.  

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« Je suis fière du match dans son ensemble, parce que sur papier, j’étais négligée. Je pense que j’ai montré que je peux m’améliorer, peu importe le pointage, et que je peux faire tourner le vent, a commenté Marino après sa défaite. Mon jeu est là. J’ai eu une très bonne fin de saison et je suis convaincue que je peux y arriver. Il s’agit juste de faire en sorte que tout s’imbrique. » 

« Je suis toujours fière de mes filles, a commenté El Tabakh. Je sais qu’elles étaient là pour gagner et je sais qu’elles ont tout donné. On ne peut pas tout gagner, mais je suis toujours fière des filles et des efforts qu’elles investissent. Je ne pourrais pas demander une meilleure équipe. »  

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