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Retour au temple de la renommée
Retour au temple de la renommée
Bâtisseur

John Beddington

Année d'intronisation2006 Ville nataleOxfordshire, Royaume-Uni et Picton (Ontario)

Principales réalisations

A fait de la Coupe Rodgers un tournoi international des circuits ATP et WTA.
Ses bonnes relations avec les joueurs, les entraîneurs et les agents sur le circuit ont attiré au Canada la crème du tennis.
Ancien directeur et président des Internationaux du Canada.

Biographie

John Beddington est demeuré très engagé dans l’organisation des compétitions de tennis au Canada durant 35 ans. Il est un expert en gestion sportive de niveau international qui a contribué à faire des deux volets des Internationaux du Canada ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est-à-dire des championnats internationaux intégrés aux circuits ATP et WTA.
Beddington, qui a contribué à doter le Canada de solides assises dans le monde du tennis, a toujours pratiqué ce sport. Il a commencé à s’intéresser à l’aspect organisationnel du monde du tennis en 1965, lorsqu’il est devenu membre du comité du Southdown Lawn Tennis Club, dans le Sussex, en Angleterre.
Beddington est le seul citoyen canadien membre du All-England Lawn Tennis Club, de Wimbledon. Avant d’entrer au service de Tennis Canada, il a dirigé plusieurs championnats de tennis importants en Europe, dont le Brighton Festival of Tennis, le Commercial Union Grand Prix of Tennis et les tournois Commercial Union Masters, le Colgate Grand Prix, le tournoi de tennis Crossley Carpets, le Middle East Tennis Tour, le Martini Geneva Open, les Toyota Series, les championnats Toyota et le Love Doubles. Chez IMG, il a créé le service de gestion de tournois et a supervisé plusieurs de ces manifestations sportives à titre de vice-président international senior de l’organisation.
Beddington s’est joint à Tennis Canada en 1979. À partir de 1995, il a agi comme directeur et président de tournoi des Internationaux du Canada de Toronto et de Montréal. Il a aussi occupé la vice-présidence de Tennis Canada durant dix ans. Beddington a joué un rôle dans tous les tournois, toutes les compétitions, les commandites, les ententes avec la télévision, dans le marketing et dans les relations internationales avec les circuits ATP et WTA et la Fédération international de tennis, en plus des tâches qu’il accomplissait pour les Internationaux du Canada.
Durant les 17 années où il a dirigé les deux principaux tournois, John a contribué à établir un budget jumelé de plus de 15 millions $ pour les deux tournois, et cela à partir d’une enveloppe qui n’atteignant pas un demi-million de dollars au départ. En cours de route, il a créé deux manifestations sportives de niveau international, l’un à Toronto et l’autre à Montréal. En 1994, un jury international indépendant a décrété que ces deux tournois occupaient maintenant une place parmi les plus grands championnats de tennis du monde. À sa dernière année à la présidence, le profit net au terme des deux tournois s’est élevé à trois millions de dollars.
Les bonnes relations que Beddington entretenait sur le circuit avec les joueurs, les entraîneurs et les agents ont contribué à attirer au Canada la crème du tennis. Il a fait naître dans l’organisation un grand sentiment de fierté, et c’est sans doute pourquoi le tournoi est devenu un incontournable sur le circuit. Beddington a sillonné le monde afin de promouvoir les tournois canadiens, et c’est grâce à lui s’ils ont connu une croissance exponentielle.
« John et son équipe ont fait de ce tournoi un événement prestigieux », résume Michael S. Downey, président et chef de la direction de Tennis Canada. « À bien des égards, le grand succès que remportent aujourd’hui les tournois de la Coupe Rogers peut être attribué à la prévoyance dont John a fait preuve durant deux décennies à la direction. »
Grâce à son travail acharné, Tennis Canada a pu de se hisser au premier rang des institutions sportives canadiennes. En matière de financement, les profits que les tournois génèrent aujourd’hui en bonne partie grâce à lui ont aussi permis à Tennis Canada de se libérer des contraintes liées aux subventions du gouvernement fédéral et de se doter d’un véritable plan d’affaires pour le futur.
En 1995, Beddington a quitté Tennis Canada et est retourné en Angleterre pour y prendre la direction d’une entreprise de marketing spécialisée dans les sports.