Alexis Galarneau davis cup

Photo: Martin Sidorjak

Au cours des dernières saisons, Alexis Galarneau est en constante ascension. Le Lavallois de 23 ans a non seulement été choisi au sein de l’équipe canadienne de la Coupe Davis pour la première fois en mars, il a également disputé son premier match de cette prestigieuse compétition internationale par équipe contre les Pays-Bas.  

Il est de retour avec l’équipe cette semaine, à Valence, avec encore plus d’expérience à son actif et prêt à jouer un rôle plus important, que ce soit en simple ou en double.

Tracer sa propre voie

À l’instar de son coéquipier de la Coupe Davis Gabriel Diallo, Galarneau a choisi la voie de la NCAA afin de mieux se préparer aux rigueurs du circuit professionnel et cette décision a assurément porté ses fruits. Il a passé cinq ans avec le Wolf Pack de la North Carolina State, compilant une fiche de 65 victoires et 36 défaites en simple, ainsi que 60 gains et 30 revers en double.   

Depuis l’été 2021, il évolue à temps plein sur le World Tennis Tour de l’ITF et le Circuit Challenger de l’ATP et obtient des résultats d’une constance impressionnante. Cette année, il a franchi une nouvelle étape dans son développement et son jeu a véritablement pris forme cet été au Canada lors de la saison nord-américaine sur surface dure.  

En juillet, il a atteint sa première finale du Circuit Challenger lors du Challenger Banque Nationale de Winnipeg, signant en cours de route deux victoires aux dépens de joueurs du Top 200, soit Liam Broady et Tung-Lin Wu. Cette performance lui a valu un laissez-passer pour le tableau principal de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers de Montréal. Tout comme il l’avait fait quelques mois plus tôt contre le Néerlandais Botic van de Zandschulp à la Coupe Davis, Galarneau a fait une très bonne première impression à ses débuts au tournoi du Circuit Masters 1000. En effet, il a donné du fil à retordre au 23e mondial Grigor Dimitrov au premier tour et a gagné l’admiration de ses partisans.

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La semaine suivante, à l’Odlum Brown VanOpen de Vancouver, il a amorcé son parcours en surprenant le 54e mondial Yoshihito Nishioka avant de pousser Fernando Verdasco, ancien numéro 7 mondial, à la limite de trois manches. Ses résultats lui ont permis d’atteindre le meilleur classement de sa carrière (228e) et d’être à quelques places de sa première participation aux qualifications d’une épreuve du Grand Chelem, à Flushing Meadows. Même s’il a raté le tableau préliminaire de peu, Galarneau a pu passer quelques jours sur le site du Billie Jean King Tennis Centre, une occasion qu’il ne tient pas pour acquise.

 

Une question de fierté canadienne

Galarneau a réalisé un rêve d’enfant lorsqu’il a été choisi pour représenter son pays pour la première fois en mars dernier. Ces semaines de Coupe Davis sont très spéciales pour Galarneau, car il joue pour quelque chose de plus grand que lui. Il s’épanouit dans cette ambiance, car elle lui permet d’exprimer sa passion et son esprit compétitif. C’est une compétition qui semble faire ressortir le meilleur de lui-même et c’est exactement ce dont l’équipe canadienne aura besoin pour rivaliser avec ses redoutables adversaires du groupe B.    

Peu importe le résultat, si le capitaine Frank Dancevic fait appel à ses services, Galarneau donnera tout ce qu’il a dans le ventre et inspirera ses compatriotes à faire de même. C’est un excellent coéquipier et un précieux membre de l’équipe canadienne qui a prouvé au cours des derniers mois qu’il est prêt pour son grand rendez-vous.

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