Jeudi, Rob Shaw et son partenaire chilien Francisco Cayulef ont été éliminés en demi-finale du double quad de Roland-Garros par les favoris Guy Sasson et Niels Vink.
À la suite de cette défaite, il ne reste plus de Canadien à Roland-Garros.
Shaw et Cayulef, qui faisaient équipe pour la première fois, ont joué du tennis de rattrapage dès les premiers instants. Le tandem canadochilien a eu du mal à conclure les jeux et a dû s’avouer vaincu en des comptes de 6-0 et 6-2 après un duel d’un peu plus une heure.
Au début du match, Shaw et Cayulef semblaient vouloir donner du fil à retordre aux favoris en se procurant une balle de bris dès le premier jeu. Ils n’ont cependant pas été en mesure de la concrétiser et leurs adversaires ont rapidement établi leur domination. Au jeu suivant, Sasson et Vink ont sauté sur leur première occasion pour se donner une avance de 2-0.
Les favoris étaient imparables dans la première manche. Ils n’ont tiré de l’arrière que dans deux jeux, et ont réussi à marquer un bagel en 23 minutes. Sasson et Vink ont poursuivi sur leur lancée au deuxième acte, réalisant deux bris hâtifs et fermant la porte au Canadien et au Chilien presque chaque fois qu’ils avaient la chance de gagner un jeu.
Lorsque Shaw et Cayulef se sont finalement inscrits au pointage, ils faisaient face à un large gouffre. Ils ont gagné leur service pour la première fois à 0-5. Ils ont ensuite réussi un bris pour porter la marque à 2-5 avant que Sasson et Vink ne réalisent leur sixième bris pour sceller l’issue de la rencontre.
Mercredi, Shaw a perdu en quart de finale du simple quad, tombant en deux manches de 7-5 et 7-5 contre Andy Lapthorne.
« Je ne sais pas quoi penser de ce match. J’ai quand même bien joué, surtout compte tenu des conditions pluvieuses, a déclaré Shaw à propos de sa défaite en simple. Même si je n’ai pas été capable de bien pousser ou de bien voir, j’ai quand même réussi à avoir de nombreuses occasions dans chaque jeu. Andy a très bien exécuté dans les deux manches, ce qui a probablement fait la différence. J’aurais aimé rejouer la première manche dans des conditions normales, mais c’est la vie. »
Photo vedette : Martin Sidorjak