Canada vs Belgium in the Billie Jean King Cup
Leylah Annie Fernandez est habituée aux situations délicates et stressantes.
La Canadienne, qui est l’une de joueuses les plus combatives de la WTA, ne baisse jamais les bras et l’a prouvé une fois de plus samedi à la Coupe Billie Jean King.
Une remontée palpitante en simple, puis une solide victoire en double avec Gabriela Dabrowski ont assuré la place du Canada aux Finales de novembre. C’est la deuxième année consécutive que Fernandez est l’héroïne à Vancouver.
Pour la Lavalloise, le fait d’avoir le poids du pays sur les épaules n’a pas affecté son approche.
« Je suis toujours prête à disputer ce genre de matchs. J’y vais toujours pour gagner, peu importe la situation, a-t-elle expliqué. Qu’il s’agisse d’un match sans enjeu ou d’un match d’entraînement, je veux m’améliorer et je veux gagner. Et c’est cette attitude qui m’a permis de me battre, d’avoir des chances de remporter ces matchs. »
Fernandez a hésité lorsqu’on lui a demandé si elle jouait mieux sous pression, ce qui a incité Dabrowski à répliquer : « Je pensais qu’elle allait dire non et j’aurais été très surprise », a-t-elle dit en riant avant que sa coéquipière ne s’explique.
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Force, résilience, combativité, courage. Ce sont les mots qu’ont employés Fernandez, Dabrowski et la capitaine Heidi El Tabakh pour décrire Équipe Canada ce week-end.
« Oh, je l’ai vu ! À chaque match, a commenté la capitaine à propos de la combativité de son équipe. Je pense que Gaby et Leylah ont très bien géré la pression en double et qu’elles ont joué un des meilleurs doubles que j’aie vus. Je dirais donc qu’elles ont très, très bien géré la situation. »
Les compétitions comme la Coupe Billie Jean King donnent aux joueuses l’occasion de s’inspirer de leurs coéquipières dans un sport qui est habituellement individuel. Si Fernandez est plutôt calme dans ses matchs de la WTA, elle a admis que la présence de Dabrowski à ses côtés l’avait beaucoup aidée.
« Gaby était tellement confiante que cela m’a calmée. Je suis contente qu’elle soit une si bonne partenaire et qu’elle soit capable de prendre le contrôle du terrain. Cela me donne confiance pour jouer mon jeu », a ajouté l’ancienne finaliste des Internationaux des États-Unis.
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Dabrowski s’est retrouvée dans une situation délicate, car la rencontre était tellement serrée, qu’elle ne savait pas si elle aurait même l’occasion de jouer.
Mais la Canadienne a mentionné que le contexte importait peu lorsqu’elle a sauté sur le terrain.
« Je suis toujours prête à jouer, peu importe les circonstances. Même si le match ne compte pas, je veux le gagner et bien jouer. Tout le week-end je me suis dit “je suis prête, quoi qu’il arrive, je suis prête”. Alors quand la Belgique a créé l’égalité à 2-2, j’étais prête. »
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Lors du premier match de la journée, Fernandez s’est retrouvée dans une situation très familière : en déficit d’une manche et un bris.
« J’ai perdu mon service, mais je n’étais pas inquiète, car je savais que j’étais capable de remonter la pente, a admis Fernandez. Je perdais 3-0 dans la première manche. J’ai fini par trouver mes repères et me calmer même si le pointage n’était pas en ma faveur. J’ai eu l’impression que les choses allaient s’arranger. J’ai simplement essayé de m’amuser. »
S’amuser a été crucial pour Fernandez et un observateur attentif l’aura peut-être même remarqué.
« Je me suis dit qu’il fallait juste sourire, alors j’ai commencé à sourire un peu à plusieurs reprises et cela m’a vraiment aidée. J’ai ensuite pensé à jouer comme à l’entraînement, parce que je m’amuse quand je m’entraîne. J’ai fait des amortis et des balles plus hautes et une fois que j’ai commencé à faire ça, tout a cliqué dans mon esprit et j’ai été en mesure de trouver des solutions. »
Ce sourire a été déterminant pour sa victoire. « Aujourd’hui, il s’agissait davantage de sourire que de penser à exécuter un plan de match. C’était plus un état d’esprit. Être positive. Et cela m’a aidée. »
Et maintenant, ce sourire guidera Fernandez jusqu’aux Finales de la Coupe Billie Jean King en novembre.
