bianca andreescu looks to the crowd after winning rogers cup

Photo: Peter Power/Tennis Canada

À l’occasion de la Journée internationale des femmes, les gens du monde entier célèbrent ce que signifie être une femme. Ils célèbrent les succès et les progrès du mouvement visant à combattre l’inégalité entre les sexes et le manque d’opportunités. Ils célèbrent les femmes de différentes origines, races et religions ; des femmes qui ont chacune une histoire et une voix qui méritent d’être entendues et admirées.

En ce jour, Tennis Canada aimerait se joindre à la conversation.

Nous aimerions célébrer non seulement les réalisations exceptionnelles des joueuses de tennis qui ont réussi à tous les niveaux de notre sport, mais aussi toutes les femmes qui, par leurs réalisations, sont des sources d’inspiration pour les femmes et les filles de tous âges.

Des femmes comme la championne des Internationaux des États-Unis Bianca Andreescu, la spécialiste du double Gabriela Dabrowski, la capitaine de l’équipe de la Coupe Billie Jean King Heidi El Tabakh et d’autres personnalités influentes du tennis féminin canadien font partie d’une riche mosaïque d’héroïnes sportives canadiennes comprenant notamment la joueuse de soccer Christine Sinclair, la légende olympique Clara Hughes, la golfeuse vedette Brooke Henderson et la médaillée d’or du hockey féminin Caroline Ouellette.

Nous voulons célébrer la vaste diversité des Canadiennes qui ont choisi de pratiquer le tennis. La jeune étoile montante montréalaise Leylah Fernandez incarne fièrement son héritage québécois, équatorien et philippin, tandis qu’Andreescu, dont les parents ont immigré de Roumanie, inspire également des générations de Néo-Canadiens qui souhaitent inculquer une passion pour le sport à leurs filles ou y participer eux-mêmes.  

leylah fernandez celebrates her fed cup victory with her teammates
Photo: Urs Lindt/Tennis Canada

Et bien que nous devrions être fiers des progrès réalisés récemment, nous savons que les femmes et les jeunes filles continuent de faire face à de nombreux défis dans notre sport. Le travail n’est pas terminé.

L’un des principaux soucis est que les filles sont moins susceptibles de continuer à faire du sport que les garçons. Selon le Signal de ralliement de Femmes et sport au Canada (juin 2020), il existe un écart important entre les sexes dans la participation sportive des jeunes au Canada. Alors que le taux de participation est semblable à un jeune âge, le taux d’abandon à l’adolescence n’est que de 1 sur 10 chez les garçons, tandis qu’il est de 1 sur 3 chez les filles. Nous constatons également qu’on peut faire mieux en ce qui concerne l’accès à l’entraînement à tous les niveaux, les programmes et la création d’un milieu favorable aux filles qui pratiquent notre sport.

Pour les filles, des facteurs déterminants comme le revenu du ménage familial, la capacité physique et les parents qui pratiquent eux-mêmes un sport influencent aussi la fluctuation des taux de participation.  

Je dis toujours que l’on ne peut pas être ce que l’on ne voit pas. Nos jeunes filles ont besoin de modèles et nous devons également continuer de créer des occasions pour les entraîneurs actuels et pour la prochaine génération.

L’une des principales conclusions du Signal de ralliement est qu’il est primordial que les organisations sportives comprennent comment les filles et les femmes vivent le sport, ainsi que les obstacles qu’elles doivent surmonter pour participer et réussir. Et pas seulement les femmes et les filles d’un certain groupe démographique, mais celles de tous les milieux et de tous les secteurs du sport, comme les arbitres, les officiels, les administrateurs et les entraîneurs. Quand il s’agit de maintenir les filles engagées dans le sport pendant leur enfance et leur adolescence, l’éducation est une pièce essentielle du casse-tête.

junior fed cup captain heidi el tabakh takes a selfie with her players
Photo: Tennis Canada

Au bout du compte, il s’agit d’avoir du plaisir et de s’assurer qu’elles vivent une expérience sûre et positive, du jeu récréatif dans un parc local jusqu’au plus haut niveau.

Cette approche a déjà commencé à porter ses fruits pour la prochaine génération de joueuses de tennis au Canada. Au Centre national de tennis présenté par Rogers, à Montréal, un groupe de jeunes athlètes talentueuses mènent la charge pour faire progresser le tennis canadien au niveau supérieur. Surveillez bien Victoria Mboko, Kayla Cross, Annabelle Xu, et Mia Kupres, car elles commencent à s’illustrer sur la scène internationale chez les juniors.

Alors oui, c’est vrai : nous avons beaucoup d’histoires et d’athlètes extraordinaires à célébrer en cette Journée internationale des femmes. Cependant, à Tennis Canada, nous savons aussi qu’il reste encore beaucoup de progrès à faire et de défis à relever en matière d’égalité des sexes.

Et nous sommes déterminés à y parvenir.

Ensemble, créons le changement !

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