leylah fernandez lifts her trophy after winning the monterrey open

Photo : Abierto GNP Seguros

De nombreuses choses rendent si spécial le premier titre WTA de l’étoile montante Leylah Fernandez à Monterrey, mais voici les sept plus importantes !

1. Elle n’a concédé aucune manche de la semaine

Fernandez a remporté son premier titre avec brio, gagnant toutes les manches qu’elle a disputées. Bien qu’elle ait dû combler un écart d’un bris dans la première manche de son quart de finale contre Viktoria Kuzmova, elle n’a jamais été acculée au pied du mur et n’a jamais fait face à une balle de manche.

Même si elle n’a affronté qu’une seule tête de série, soit Sara Sorribes Tormo (7e), ce titre témoigne de la façon dont le classement de Fernandez s’améliorera à partir de maintenant, car elle a prouvé qu’elle était beaucoup plus forte que la compétition à l’Abierto GNP Seguros, à Monterrey.

leylah fernandez holds her monterrey open trophy
Photo : WTA

2. Le Mexique lui sied bien

Le Mexique occupe une place toute spéciale dans le cœur de Leylah, et depuis plus longtemps que la semaine dernière. La Lavalloise, qui parle couramment l’espagnol, le français et l’anglais, avait participé à sa première finale de la WTA l’an passé, à Acapulco. Elle s’était alors inclinée en trois manches face à la Britannique Heather Watson. Elle avait été magnifique, ayant atteint la finale après avoir dû se soumettre aux épreuves préliminaires pour obtenir sa place au tableau principal.

En 2020, à Monterrey, le parcours de Fernandez avait été stoppé en quart de finale par l’actuelle numéro 5 Elina Svitolina, non sans avoir donné du fil à retordre à la joueuse du Top 10 qui allait conquérir les grands honneurs cette semaine-là.

Dimanche dernier, à la grande joie des organisateurs du tournoi, la nouvelle championne a prononcé son allocution sur le terrain en espagnol, les remerciant et leur promettant qu’elle serait de retour. Le couvre-visage qu’elle portait n’était pas suffisant pour cacher son large sourire alors qu’elle tenait fièrement son premier trophée de la WTA.

3. Elle n’a que 18 ans

On pourrait croire que Leylah, qui fait partie de l’équipe canadienne de la Coupe Billie Jean King depuis 2019, et qui a pris la mesure de Belinda Bencic, alors cinquième mondial, dans le cadre de la rencontre opposant le Canada à la Suisse en 2020, est une joueuse professionnelle depuis longtemps. Cependant, ceci n’est que le début de ce qui deviendra assurément une fructueuse carrière au tennis. Leylah Annie Fernandez est née le 6 septembre 2002, et a donc mis la main sur sa première couronne à l’âge de 18 ans et 7 mois.

Dans quelques années, nous nous souviendrons sûrement de Monterrey comme du tournoi qui a eu le privilège de voir Leylah Fernandez devenir championne pour la première fois !

Billie Jean King Cup bianca leylah genie
Photo : Tennis Canada

4. Au Mexique, elle a mis fin à la séquence victorieuse d’une autre joueuse

Sara Sorribes Tormo (7e) voguait sur une belle séquence de victoires qui avait commencé à Guadalajara la semaine précédente, et qui lui avait permis de remporter son premier titre de la WTA. La 58e mondiale, qui possédait presque 30 rangs d’avance sur Fernandez, allait être une adversaire coriace pour la Canadienne, car elle a maintes fois démontré qu’elle était capable de mettre un nombre incalculable de balles en jeu.

Mais, c’était au tour de l’adolescente de 18 ans de s’illustrer en parvenant à revenir de l’arrière dans les deux manches pour empocher le gain par 6-3 et 7-5, mettant ainsi un terme à la séquence de huit victoires de Sorribes Tormo.

5. Son triomphe lui a permis de retrancher 16 places à son classement

Grâce à la conquête de ce titre — et aux 280 points qui accompagnent la bourse —, Leylah Fernandez s’est hissée au 72e échelon et occupe le meilleur classement de sa jeune carrière.

Elle est l’une des sept adolescentes dans le Top 100, suivant les traces de la championne des Internationaux des États-Unis de 2019, Bianca Andreescu, qui a fait son entrée dans le Top 100 l’année même où elle s’est adjugé la couronne du Grand Chelem.

Bianca Andreescu puts her hands on her head in disbelief as she wins a match
Photo : Martin Sidorjak/Tennis Canada

6. Elle n’a fait face qu’à une seule balle de bris avant les quarts de finale

Le service de la gauchère se transforme rapidement en une arme fiable. Fernandez a produit 13 aces au cours de la semaine et est parvenue à repousser 75 % des balles de bris auxquelles elle a été confrontée, dont une seule à ses deux premiers duels. Elle a concédé ses offrandes pour la première fois lors de son quart de finale contre Kuzmova, parvenant à annuler 10 des 12 chances de bris de la Slovaque.

Impressionnante sur ses premières offrandes, l’étoile montante a réussi 70 % de ses premières balles de service sur l’ensemble du tournoi et en a reporté 75 %. Lorsque Fernandez met son premier service en jeu, elle contrôle les échanges.

Pas si mal pour une joueuse de 5 pieds 4 pouces !

Leylah Fernandez serving
Photo : Martin Sidorjak/Tennis Canada

7. En finale, elle a vaincu une joueuse qui comptait déjà 25 victoires cette année

De l’autre côté du filet, dimanche, se trouvait Viktorija Golubic, qui avait également connu une excellente semaine à Monterrey. Issue des qualifications, Golubic n’avait pas non plus perdu une seule manche avant la finale.

La Suissesse comptait déjà 25 victoires et 4 défaites en 2021, elle avait gagné 12 de ses 13 derniers duels avant la finale de Monterrey et avait participé au match ultime à Linz avant d’arriver au Mexique. Il ne faisait aucun doute que Fernandez avait une tâche difficile à accomplir pour empêcher la joueuse de 28 ans et mettre la main sur le deuxième titre de la WTA de sa carrière.

Fernandez a su faire preuve de sang-froid alors qu’elle prenait la mesure de Golubic en une heure et 31 minutes, profitant notamment des 27 fautes directes (et 7 coups gagnants) de sa rivale. Quant à la Canadienne, elle a produit 23 gagnants (et 17 fautes directes), dont un passing en croisé qui a fait d’elle une championne de la WTA pour la première fois.

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